L’ARC en 2020-2021
ARC encadré par les enseignants :
- Vincent Carlier, volume, sculpture
- Fabrice Caravaca, édition, poésie contemporaine
- François Coadou, sciences humaines, philosophie de l’art
- Nicolas Gautron, édition, graphisme
→ AVEC FAIRE AVEC → Suivez l’Atelier de Recherche et de Création “Expérience du territoire – Ce qui arrive”
Contenu
Depuis plusieurs années avec l’ARC Expérience du territoire, nous sortons de l’école, arpentons les environs pour requestionner nos pratiques (de l’art ou autres) en relation avec ce qui se passe autour. Nous cherchons ainsi à développer une disposition à être en contact avec le dehors, et à ce que cela ouvre et transforme.
L’ARC s’est d’abord défini par Réfléchir ce qui arrive, réfléchir dans l’idée de faire miroir, comment interpréter et rendre visible. Puis cela s’est précisé simplement par Ce qui arrive, entendu dans ses différentes temporalités (le cheminement, la situation présente et ce qui advient), dans le sens aussi d’une attention à recevoir et aller à la rencontre de l’extérieur.
Aujourd’hui, à Ce qui arrive, s’ajoute un prolongement vers ce qui est au-delà, un accès à ce qui nous échappe. Nous sommes là sur ce passage, cette passe, ce relais, accompagnement, transmission, entre ce qui arrive et ce qui nous dépasse. Nous interrogeons comment aborder cet espace, d’où l’on agit, en direct ou en différé, comment chacun ensemble s’y prend, ce que l’on actionne, ce que cela permet, ce que cela ouvre, ce qui apparaît (des espaces pour l’art, pour la solidarité, pour des possibles).
Plusieurs directions de recherche
– La pratique du paysage, le rapport au vivant, comme contexte d’action pour prendre corps et produire une pensée. Aller (se) voir, (se) rencontrer.
– Le collectif comme sphère d’évolution, fonctionnement, co-création, hospitalité, s’accompagner, apprendre ensemble.
– Les formes de l’expérience, agir avec l’art, agir avec le design, agir avec le graphisme et l’édition, agir avec la théorie. Comment réfléchir aujourd’hui l’exercice de sa pratique d’artiste et de designer ? Quels positionnement, contribution, modes d’action, pratiques face aux enjeux contemporains d’écologie environnementale et sociale ?
– L’écriture, le graphisme et l’édition comme outils d’accompagnement, de contribution, d’expérience, de transmission, de mise en commun, de mise en débat.
Comment le graphisme et l’édition peuvent participer d’une mise en partage, co-construction, transmission, circulation des idées, réflexions, recherches partagées, travailler à l’invention de formes, outils d’échange, configurations collectives…
L’ARC Expérience du territoire s’inscrit aujourd’hui dans la mise en place d’un axe de recherche à l’échelle de l’école qui pose, rassemble et partage cette préoccupation et direction de travail plus largement. La position de l’école dans un territoire dilaté, rural et éloigné des centralités ouvre des potentiels riches et précieux en matière d’initiatives, d’expérimentation et de nouvelles formes d’invention. Un faisceau de projets, enseignements et expériences tant pratiques que théoriques liés aux questions de territoire, de collectif, de social et politique se développe depuis plusieurs années au sein de l’ENSA Limoges. Cette convergence se précise aujourd’hui avec la plateforme de recherche que nous formalisons autour des notions de disposition au dehors et expérience de l’ouvert.
Colloque : ARTIVISME ENVIRONNEMENTAL
→ Il est possible de revoir ce colloque, diffusé en direct le vendredi 25 septembre 2020 à 21h sur youtubelive sur : https://www.youtube.com/watch?v=Cy9TWuxrnNo
L’ARC en 2019-2020
Avec les étudiants : Mellie Branchereau (A5 design), Camille Allemand (A5 art), Jonathan Sarrabia (CCIC M2), Lucy Chenu (A3 art), Lou Laporte (A3 art), Laure Lapeyre (A3 art), Léa Martin (A3 design), Claire Beaufils (A3 art), Élise Moreto (A3 art), Morgane Vedrenne (A3 art) et Gaël Forcet (A3 art)
ARC encadré par les enseignants : Vincent Carlier, volume, sculpture – coordinateur 4ème et 5ème années Art • François Coadou, sciences humaines, philosophie de l’art • Nicolas Gautron, édition, graphisme • Félix Jutteau, volume, construction • Fabrice Caravaca, édition, poésie contemporaine
Champs de recherche :
L’ARC Expérience du territoire mène une réflexion sur notre inscription et relation à notre environnement et terrain de vie.
À partir d’apports théoriques et d’expériences in situ, il interroge nos moyens d’agir ici depuis l’école, depuis l’art.
Comment réfléchir aujourd’hui l’exercice de sa pratique d’artiste et de designer ?
Quels positionnement, contribution, modes d’action, pratiques de résistance face aux enjeux contemporains d’écologie environnementale et sociale ?
Trois principales directions de recherche sont identifiées :
– La pratique du paysage, le rapport au vivant, comme contexte d’action pour prendre corps et produire une pensée
– Le collectif comme sphère d’évolution, fonctionnement, co-création, hospitalité
– Les formes de l’expérience, agir avec l’art, agir avec le graphisme et l’édition, agir avec la théorie
Nous appliquons différentes méthodologies de recherche et d’investigation :
– aller (se) voir, (se) rencontrer, (s’) accompagner, apprendre ensemble
– temps communs, invitations, ateliers, journées d’étude, productions, actions
– liens, outils d’agir, outils de narration et de transmission, co-construction
L’équipe de l’ARC est constituée d’étudiants, ex-étudiants, enseignants, et élargie aux partenaires et personnes rencontrées avec lesquels nous échangeons et collaborons.
De l’hospitalité, depuis le plateau de Millevaches
Les 12-13-14 février 2020
Autour de la question de l’hospitalité, de cette relation et disposition au dehors, nous avons partagé des moments, échangé, travaillé, avec trois structures qui mettent en place des possibles, actionnent des façons de faire à partir de l’art, selon des approches et méthodes différentes.
- Avec Julien, à Lacelle, le montage et l’invention de l’Amicale Mille Feux, pour un lieu d’accueil et d’ateliers avec différents temps, activités, croisements.
- Avec Quartier Rouge, Pomme, Nadège, Lou, Bertille, à Felletin, l’accompagnement et contribution au projet initié par Pérou de relevé et de diffusion des actes d’hospitalité.
Nous avons mis en place des méthodes pour travailler collectivement durant ces trois jours. D’abord la mise en commun des hypothèses apportées par chacun, d’adresses et de modes de transmission. De là, nous avons identifié plusieurs réflexions et directions à poursuivre par groupe, et entamer des premières expérimentations :
– le relevé de témoignages en lien avec le squat
– l’interprétation par la voix
– le flux et la diffusion
– des dispositifs de portage et d’envoi
– la projection furtive
– la mise en jeu (…)
L’inscription auprès de l’Unesco de l’acte d’hospitalité à l’inventaire du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité, soulève des questions lors de nos échanges. Nous les avons mis en mots lors d’un débat mouvant, permettant à chacun de se déplacer (dans les deux sens) en fonction des arguments énoncés.
Ce premier temps de recherche est l’amorce d’une exploration et de mises en œuvre d’actions à suivre. - Avec Aurore, l’équipe de La Métive, Frédérique, Abhishek, Lisa, et les artistes résidents, César, Alexis, Émilien, Alice, Charlotte, Salomé, Léa, Antoine, Aude, Jimmy, Patrick, à Moutier d’Ahun, le fonctionnement et les modes opérants d’une structure d’accueil et de résidences d’artistes.
Comment cette forme d’espace, lieu et temporalité, pratique l’hospitalité de l’art, et autres que l’art. Et comment cela se manifeste et fait effet :
– au sein de la structure, accueil et conditions (croisement de pratiques et échanges, qualités du lieu, ré-invention du projet et programme),
– et en rayonnement proche et lointain, le village, l’alentour, le hors frontières (depuis l’échelle du local, réseaux croisés d’actions artistiques, venir de loin).
Ce déplacement sur le plateau de Millevaches a donné lieu à une édition, l’édition “De l’hospitalité, depuis le plateau de Millevaches“ (6,3 Mo).
Formats de publication avec « Quartier Rouge »
Les 12 et 13 février 2020
L’atelier de recherche et de création – ARC Expérience du Territoire de l’ENSA Limoges s’est rendu à Felletin pour imaginer avec Quartier Rouge des formats de publication du texte Tout autour, une œuvre commune, recensant des actes d’hospitalité en France au XXIe siècle.
Depuis l’école la nuit
Du 4 au 8 novembre 2019
Nous sommes présents à l’école en continu toute la semaine. Nous inversons les temps. La nuit sera le moment d’activité et de vie, la journée sera le temps du sommeil et du repos.
Nous abordons la nuit comme un outil d’observation du monde, un espace temps différent, décalé pour observer, appréhender ce qui arrive, élaborer ensemble, échanger, chercher et produire des formes. Vivre la nuit nous offre une autre attention au temps, un autre environnement visuel, un autre environnement sonore, un rapport différent à l’information, à l’activité du monde ; profiter de ce moment de flux au ralenti, s’offrir une attention différente.
Nous mettons à profit ce temps pour des expériences collectives de pratiques d’écriture et de lecture, de dessin, de production plastique, de jeux… plusieurs fois par nuit à partir de sollicitations et de protocoles. Ces textes sont écrits et lus ensemble dans l’obscurité. Tous les éléments produits sont ensuite réunis dans une édition “Depuis l’école la nuit” (10 Mo).
L’ARC en 2018-2019
Avec les étudiants : Marie Correia (A3 art), Cassandre Jaulin (A3 art), Solenn Corradi (A3 art), Alex Delbos Gomez (A3design), Jonathan Sarrabia (CCIC), Camille Allemand (A4 art), Madeleine Saraïs (A5 art), Julien Salban Crema (A5 art), et en satellites : Anna Haillot (A4 art), Elise Moreto (A2 art), Marjorie Tirollois (A4 design), Charlotte Alves (A4 art), Mellie Branchereau (A5 design).
ARC encadré par les enseignants : Vincent Carlier, François Coadou, Pat Bruder, Nicolas Gautron
Champs de recherche :
Qu’est-ce qu’un territoire ? À la question, le dictionnaire Larousse répond ceci : « Étendue de pays qui ressortit à une autorité, à une juridiction quelconque ». ou encore : « Étendue dont un individu ou une famille d’animaux se réserve l’usage ». Qu’il s’agisse du territoire d’animaux, ou qu’il s’agisse du territoire des humains, la notion semble donc, d’emblée, être liée à une forme de propriété, fût-elle d’usage, à une forme de juridiction ou autorité, c’est-à-dire à une forme de pouvoir. Pour le dire autrement, un territoire est un lieu défini par l’exercice d’un pouvoir, pouvoir qui l’informe en tant que tel. C’est bien en ce sens qu’on parlera précisément d’aménagement du territoire. L’aménagement du territoire comme processus par lequel un pouvoir – par exemple un État – se matérialise dans une organisation et une spécialisation des lieux : lieux dédiés à la production, lieux dédiés à l’habitat, lieux dédiés à la consommation, gestion des flux qui permettent de passer de l’un à l’autre. Les situationnistes (Guy Debord, Ivan Chtcheglov), ou bien encore le philosophe Henri Lefebvre, ont bien insisté, au milieu du siècle dernier, sur ce que l’espace que nous habitons est une production, sur ce qu’il est le reflet d’intérêts politiques et d’intérêt économiques donnés, dont il a pour fonction d’assurer le bon fonctionnement et la reproduction. Et sur le fait aussi qu’il détermine à ce titre notre vie quotidienne, dans ses gestes y compris les plus simples en apparence. C’est ce rapport au pouvoir, qui traverse essentiellement la notion de territoire, qui intéresse l’ARC « Expérience du territoire ». Mais la double référence que nous venons de faire aux situationnistes et à Henri Lefebvre, indique bien de quelle manière nous nous en saisissons. Lieu du pouvoir, le territoire devient aussi possiblement le lieu d’un contre-pouvoir. Le lieu d’un combat et d’un projet : ceux de l’émancipation contre l’aliénation. L’état du monde, en effet, est accablant : destruction et marchandisation des espèces et des « ressources » naturelles, exploitation des humains par les humains, guerre, misère, vie qui, même dans les pays considérés comme développés, tient plus de la survie que de la vie (pour reprendre ici une notion chère à Raoul Vaneigem). Il est grand temps que cela cesse. Dans la perspective ainsi ouverte, on cherchera donc à étudier, non seulement les déterminations politiques et économiques du territoire, et les modes de vie quotidienne que ces déterminations impliquent, mais à étudier également les possibilités d’en sortir, d’en changer. Pour cela, et tandis qu’un seul modèle, global, semble s’être diffusé, s’être imposé partout, ce que Michael Hardt et Toni Negri ont appelé l’Empire, on accordera une attention particulière aux interstices (pour reprendre cette fois une notion de Karl Marx), à ces zones souvent considérées comme arriérées qui y persistent, et qui peuvent devenir porteuses d’espoir et d’avenir, ou à toutes ces zones en rupture qui y apparaissent : territoires à la marge, territoires laissés pour compte, friches, zones à défendre, territoires en transition, utopies concrètes, expérimentales. Si la question de l’expérience directe de ces lieux, de ces alternatives, est une caractéristique de l’ARC, se posera aussi la question de savoir comment l’artiste peut, bien mieux, intervenir dans cette histoire collective avec les outils de production et de partage aujourd’hui à sa disposition. Et comment l’artiste peut, ce qui est encore un moyen, et non des moindres, d’intervention ou d’action, cette histoire, la raconter. On réfléchira, dans un souci d’efficience et d’efficacité non pas communicationnelle, mais politique et artistique, politique parce que artistique, aux formes que cela est susceptible de prendre. François Coadou
Exploration des mines d’uranium au nord de Limoges
Les 23-26 octobre et 12-14 décembre 2018
Pratique du paysage / Exploration des forêts de la région d’Ambazac
Visite de URÊKA, musée de l’extraction minière d’uranium
Rencontres et visites d’anciennes mines d’uranium avec d’anciens mineurs et avec Guy Lauret, géologue et ancien responsable de site, responsable du programme après-mines chez AREVA.
Peu de monde le sait, mais la majeure partie de l’uranium radioactif ayant servi au développement stratégique militaire et civil français, provient du Limousin. À la sortie de la seconde guerre mondiale, l’autonomie territoriale en uranium pour répondre aux besoins de développement de l’arme nucléaire française était primordiale. Entre 1949 et 1997, des mines d’uranium ont été exploitées en Limousin dans la région d’Ambazac (30 km de Limoges). Cet uranium a permis à la France de developper l’industrie nucléaire française et gagner ainsi son autonomie énergétique. En même temps elle se dotait de l’arme atomique qui lui permettait de prendre une place de domination militaire internationale. Ces mines sont aujourd’hui fermées. L’exploitation de cette ressource à cessé sur le territoire français au profit d’autres terrains d’extraction ou d’importation avec les dérives humaines, sociales et territoriales qui accompagnent bien souvent toutes activtiés extractives dans un pays tiers.
Ces sites d’extraction ont été fermés progressivement mais font encore état d’un suivi et d’une surveillance. Bon nombre d’entre eux, dont certains fermés depuis plusieurs dizaines d’années, sont aujourd’hui invisibles (ou presque). En apparence, la nature à repris ses droits, la forêt a reconquis ces espaces et l’homme y a tracé des chemins de promenade.
Le rapport à l’industrie nucléaire (pour ou contre) est ici complexe. Sur ce territoire d’anciennes exploitations, il y avait dans toutes les familles des mineurs ou des employés attachés à ce travail et à cet environnement en relation à l’uranium. Beaucoup vivent encore ici.
Que reste t-il de ces mines ? De leur exploitation ?
Quelles sont les cicatrices de ces paysages éventrés ?
Comment le territoire d’Ambazac vit aujourd’hui avec ce passé ? Quels traces, quelles mémoires (spatiales, humaines, sociales…) sont présentes sur ce territoire ?
Atelier “travailler le collectif et le commun dans sa démarche artistique”
avec Natacha Margotteau et Quartier Rouge
Atelier PETITE HISTOIRE, GRANDE HISTOIRE
avec Pivoine, Lucie Rivers-Moore et Mélanie Letellier et Quartier Rouge
novembre 2018, à la Petite maison rouge, Felletin
Une attention particulière a été posée en début d’année sur les qualités, méthodes et pratiques du travail de groupe, et favoriser ainsi l’implication de tous au fonctionnement collectif.
Depuis 3 ans nous avons arpenté le territoire, sommes allés à la rencontre des modes de vie, d’organisation, d’invention. Si ces rencontres et expérimentations ont influencé le fonctionnement de notre propre groupe (importance du collectif, tentatives d’autogestion…), il apparait que ces notions de pratique du groupe nécessitent d’être travaillées et que nous manquons d’outils. Pour cela, nous avons passé deux jours à Quartier Rouge sous forme d’ateliers spécifiques avec Natacha Margotteau, philosophe, et l’association d’éducation populaire Pivoine. Ces ateliers ont permis de favoriser l’implication de chacun, d’ouvrir des champs de discussion, des prises de parole, d’expérimenter des méthodes et formes de fonctionnement du collectif.
Rencontre avec l’artiste Ann Guillaume et Natura Ruiz
Le mardi 6 novembre 2018 à La Pommerie – Ferme de Lachaud,
Ivry-sur-Seine
Du 8 au 11 avril 2019 avec Alex Delbos Gomez, Camille Allemand, Charlotte Alves, Jonathan Sarrabia et Nicolas Gautron
- Café de la Poste
- Chez Renée Gailhoustet, avec Jeanne Gailhoustet et Andrea Muller, rue Gabriel Perri
- Rencontre avec Andrea Muller, cité Casanova
- Rencontre avec Serge Renaudie, tour Jeanne Hachette
- Credac et Centre national de Théâtre (les Œillets ?)
- Rencontre avec Madeleine Van Doren, à la galerie Fernand Léger et tour Raspail
- Café de la Mairie
- Rencontre avec Stefan Shankland et association Lieux communs, Julie, Juliette, XXX, passage Hoche, Petit-Ivry
- Déjeuner avec collectif Ne Rougissez Pas, la Tracterie, rue Barbès
- Rencontre avec Gérald Goardisson, atelier d’entretien de l’Office HLM
- Rencontre avec Hedi Saidi, galerie Fernand Léger
- Cité Gagarine
- Ivry-Confluence, usine de traitement des eaux, camp d’accueil migrants…
- Rencontre avec Frédéric Allemand, tour XXX
- Médiathèque Ivry-Centre
- Non-rencontre avec Gérard Paris Clavel, Ne pas Plier et la tour Lénine
- Cité Maurice Thorez
- Tour Spinoza
- Librairie Envie de lire
- Ecole Einstein
- Parc XXX, bords de Seine…
Ce déplacement en milieu de grande densité urbaine était souhaité par plusieurs d’entre nous, en contraste avec l’environnement rural où nous évoluons habituellement. Nous avons abordé ce nouveau territoire avec la même méthodologie de pratique du paysage : par la marche et l’arpentage, par les rencontres, d’artistes, de collectifs, d’acteurs locaux…
Des questions et problématiques spécifiques ont été abordées :
– une construction historique de la politique de la Ville, pour cette commune rouge de la banlieue de Paris, liée entre autres à des préoccupations de démocratisation de la culture,
– une présence ambitieuse de l’architecture, portée par des projets et des acteurs engagés depuis de nombreuses années sur des notions sociales d’accès au logement, d’espaces partagés, d’invention et utopie,
– la place de l’art et du design à différents niveaux et présences dans la cité : dans l’espace public, au sein des ateliers municipaux, dans les centres d’art et galeries.
EXTRA ARC, rencontres de co-construction de l’ARC Expérience du territoire et au delà
Les 28 et 29 mai 2019
Ces deux journées sont consacrées à énoncer, débattre, projeter les relations et contributions croisées de l’ARC Expérience du territoire avec son environnement de recherche et d’action, au sein de l’école et à l’extérieur en lien avec ce qui arrive aujourd’hui et les nombreuses initiatives agissantes.
Que devient l’ARC, comment il s’articule demain, étant donné une équipe dispersée mais des préoccupations et engagements qui débordent bien au delà du temps et de l’espace de l’école, se prolongent et participent des multiples événements qui se passent autour. Il s’agit ici d’échanger à une échelle plus étendue d’équipe élargie, d’extra ARC, constituée de nous tous qui partageons et élaborons ensemble autour et à côté.
Ce rdv est une forme de point d’étape pour envisager la suite, de temps d’échange pour élaborer ce que l’on va mettre en place, croiser entre nous, formuler les questions à aborder, organiser les programmes et les modalités de contributions. À partir d’un premier état des lieux des questions, expériences, chemins menés par chacun, quels terrains de travail communs, comment on co-construit ?
– un état des lieux des recherches et expériences menées
– la formulation et précision des directions de recherche
– définir nos modes d’action, programme, comment on va travailler ensemble…
et au delà :
– workshop avec John Jordan et Isa Frémeaux, Nantes
– Lo(s)t in transition, avec Tibo Labat et Ya+K, Cajarc
– Amicale Mille Feux, Lacelle
– programme de recherche El territorio y el cuerpo, Universidad Pedagogica Nacional, Colombie
– …
L’ARC en 2017-2018
Champs de recherche :
Les questions abordées sont celles de notre relation en tant qu’artistes à ce qui nous entoure, l’environnement, le paysage, ses occupants, du fait d’agir dans une société, un monde vivant et en changement. Prendre conscience et explorer les enjeux, le cadre, le territoire, tant géographique que social, écologique, politique…
Pour cela nous nous intéressons à ce qui en constitue les ressources et moyens d’agir :
- Les modes d’organisation et de fonctionnement collectifs. Comment on fait groupe (à différentes échelles), les conditions, qualités, moyens. Quelles formes existent ou s’inventent ? Que déclenche leur mise en pratique ?
- Quelles alternatives, autres fonctionnements en écho à ce qui arrive. Aller à la rencontre d’expériences passées et en cours (en matière d’organisation collective, de quotidien, de construction, d’apprentissage, de solidarité…)
- Comment l’artiste, le designer prend part, se positionne, invente avec ses propres pratiques.
Nous menons pour cela des temps d’expérience, de la simple marche en passant par des rencontres ou des moments de vie partagés… Cette année nos pas nous ont embarqués de nouveau sur le Plateau de Millevaches proche et voisin de Limoges, à la rencontre des multiples initiatives autonomes et collectives qui s’y développent, tant en matière d’agriculture, d’organisations sociales, politiques, d’actions artistiques…
Nous allons en janvier 2018 à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, prendre connaissance des projets et actions aujourd’hui, mises en culture, chantiers.. et rencontrer les personnes qui les portent, prendre la mesure de ce qui est commun avec le Plateau de Millevaches sur des échelles, contextes et situations différentes mais aussi proximités et croisements. Nous poursuivrons cette semaine en glissant jusqu’à Saint-Nazaire rencontrer le lycée expérimental et les diverses initiatives artistiques qui s’y développent.
En mars, une partie de l’équipe se déplace en Colombie.
Et en parallèle conduit par François Coadou, le séminaire “Les nouvelles formes d’action dans la politique ou l’art” et les journées d’étude Henri Lefebvre en avril 2018.
Avec les étudiants en année 3, 4 et 5.
A3 art : Charlotte Alves, Camille Allemand, Anna Haillot, Siméon Droulers, Louis Zerathe, Raphaël Merlet
A4 art : Madeleine Saraïs, Alice Colin, Julien Salban-Crema
A4 design : Mellie Branchereau
A5 art : Anna Bourrec
A5 design : Mathieu Gaspar, Rémy Chaumel
Ce qui arrive
PLATEAU DE MILLEVACHES
Du 13 au 17 novembre 2017, traversée du plateau à pied de Eymoutiers (87) à Aubusson (23).
Rencontres :
- CIAP Vassivière, Hemila Butha, artiste indienne résidente, Marianne Lanavère, Adelaïde Laoufi-Boucher
- La Pommerie, Flora Régibier, installation sonore Axel Brun + Atout Bois
- Quartier Rouge, Felletin, table ronde suite à Horizons géographiques avec Pomme Boucher, Julie Olivier, Anne-Laure Estaque, …
- Atelier Les Michelines, _,sérigraphie, Felletin
- Radio Vassivière, Marianne Evans, Benoit_
- Le Fabuleux Destin, Aubusson, finissage expo Lou Blaster + concert de soutien migrants soudanais avec Ghandi Adam & Lamma Orchestra
Projets connexes :
- École de la Terre, Tarnac – La Pommerie
- Fête de la Montagne, projet Feu Foin, Nedde, septembre 2017
- Carnaval Sauvage, Faux la Montagne
- Horizons géographiques, Quartier Rouge, Felletin
- Invitation de Olive Martin et Patrick Bernier, artistes en résidence à Quartier Rouge, rencontre à l’ENSA dans la semaine du 23 au 28 avril 2018
- Partenariat avec Radio Vassivière : diffusions mensuelles de créations sonores par les étudiants + mini-plateaux à l’ENSA, de janvier à juin 2018
Séminaire LES NOUVELLES FORMES D’ACTION DANS LA POLITIQUE OU L’ART
François Coadou
Journées d’étude HENRI LEFEBVRE
16 et 17 avril 2018
Trois journées d’étude sur Henri Lefebvre, à Limoges et à Lille, en partenariat avec l’UMR STL (Lille 3, Lille 1, CNRS).
L’œuvre d’Henri Lefebvre (1901-1991) demeure aujourd’hui encore largement méconnue dans le champ philosophique contemporain. Né en 1901, proche un temps du surréalisme, avant de s’affirmer, dans les années 30 et 40, comme une figure clé du marxisme en France – mais d’un marxisme critique – sans doute fût-il victime, pour ce qui est de sa carrière et de la diffusion de sa pensée, de sa liberté d’esprit, au niveau politique et théorique, au moment où le parti communiste, en France, s’entêtait quant à lui dans une certaine fidélité à Staline. C’est l’époque – la fin des années 50 – où ses recherches croisent celles de l’Internationale situationniste, sur le rapport entre vie quotidienne et milieu, ou la conception de la révolution comme une fête, et s’orientent du côté de la recherche sociologique. Enseignant à Nanterre, il sera l’une des sources intellectuelles de mai 68. Ces journées d’étude se proposent de revenir sur les différentes facettes de cette œuvre singulière et féconde.
Édition des actes de ces journées d’étude (en partenariat avec les éditions Art Book Magazine)
NANTES SAINT-NAZAIRE
Du 15 au 19 janvier 2018
Programme et rencontres :
- ZAD de Notre-Dame-des-Landes
- Lycée expérimental, St-Nazaire
- Centre d’art le Grand Café, St-Nazaire, exposition Marcos Avila Forero
- Projets MEAN, PCP, Projet Neuf, St-Nazaire
Projets connexes :
- Rencontre Florent Tillon et projection Messa Guerrillera, le 7 fév. à l’ENSA
- Rencontre l’après midi avec les étudiants de l’ARC + étudiants ENSA et CCIC du séminaire “Les nouvelles formes d’action dans la politique ou l’art” + ouvert aux autres étudiants
- Présentation et projection du film Messa Guerillera (145 mn) à 17h30, ouvert au public
LARZAC
MESSA GUERRILLERA
Sur une invitation de l’ARC Expérience du territoire, l’ENSA Limoges était heureuse d’accueillir Florent TILLON le mercredi 7 février 2018 à 17h30 pour une présentation et une projection de son film Messa Guerrillera.
Présentation de Messa Guerrillera
Road-movie extatique à travers les ruines révolutionnaires de France. La ZAD de NDDL, Rennes, Villiers-le-Bel, le Plateau de Millevaches, le monorail abandonné d’Orléans.
Autant de territoire, de lieux où se jouent le contraire des passions tristes entretenues par le pouvoir et les médias.
Voir (ci-après) la bande annonce, sortie au printemps 2017.
Amphithéâtre Jean-Jacques Prolongeau | Ouvert à tous les publics | entrée libre et gratuite
VOYAGE D’ÉTUDE EN COLOMBIE
Du 5 au 25 mars 2018, les étudiant inscrits à l’Atelier de Recherche et de Création “Expérience du territoire” étaient en voyage d’étude en Colombie.
Sont concernés, les étudiants en année 3, 4 et 5 :
- A3 art : Siméon Droulers, Raphaël Merlet
- A4 art : Madeleine Saraïs, Alice Colin, Julien Salban-Crema
- A4 design : Mellie Branchereau
- A5 art : Anna Bourrec
- A5 design : Mathieu Gaspar, Rémy Chaumel
encadrés par l’équipe pédagogique :
- Vincent Carlier, volume, sculpture – coordinateur 4ème et 5ème années Art
- Nicolas Gautron, graphisme – coordinateur 2ème et 3ème années Design
- Hadrien Venat > atelier volume
Les nouvelles hebdomadaires :
→ le 13 mars 2018 :
À l’issue d’une première semaine à Bogota et quelques jours passés à Subachoque (50 km au nord), nous sommes arrivés à Barichara dimanche soir après 10 heures de bus.
La semaine passée à déjà été très riche et très intense. Le programme se déroule comme prévu. Tout va bien pour tout le monde.
→ le 20 mars 2018 :
Voilà une autre semaine qui s’achève, et déjà le temps pour nous de se perdre dans les dates.
Nos journées sont rythmées par des rencontres, des ateliers, et le vent qui se lève quand la nuit tombe. Certaines se poursuivent le soir dans l’angle des calle, nous parvenons enfin à prendre nos repères. Des sessions quotidiennes de travail collectif ponctuent ces journées où le soleil cogne. Mais le cagnard ne représente en rien un frein à nos déplacements dans Barichara. L’on se disperse aisément au grès de l’ombre et des intuitions de chacun. Certains errent sur la place principale, aiguisent leur regard, récoltent des traces, peignent des situations, suivent des inconnus, se font offrir des cartes plus précises, améliorent leur langue(s) au bar, rencontrent des ferrailleurs, charpentiers et tisserands. D’autres élaborent des jeux, des déplacements, bâtissent des murs, interrogent les artisans, font prises de vues sur prises de sons. L’on fait l’expérience de la sacralisation d’un repas, de lieux aménagés comme des salons pour visiteurs, on se sent étranger encore, toujours, peine parfois à être compris, ne se entende aka. L’on retrouve les obreros d’un chantier de construction de maison en tapia pisada, à moto rentrant chez eux, les conducteurs de touk touk apportant la gamelle et le baiser à leurs épouses au travail, les artisans-designers rencontrés la veille, au kioske à raggae tone parmi d’autres. L’on échange techniques, friandises françaises, anecdotes, fantasmes, mémoires indigènes sur fond de crissement de cigales hurlantes et de pétards de san José.
L’ARC tout entier,
Encore une fois tendu vers vous, en n’espérant ne pas rentrer si vite qu’une poignée de billets le prévoit.
A bientôt,
Julien, Madeleine, Anna, Siméon, Mathieu, Rémy, Mellie, Raphaël, Alice, Nicolas, Hadrien, Vincent.
Un premier séjour a été effectué en avril 2017 de Vincent Carlier, Nicolas Gautron, Jérémie Garry et Anna Bourrec. À cette occasion, nous avons créé des liens avec divers interlocuteurs, acteurs locaux, structures culturelles et universités en arts visuels et design. Des conventions sont en cours afin de permettre la mobilité et les échanges internationaux entre l’Ensa Limoges et plusieurs institutions colombiennes.
Ce premier repérage a permis de poser les bases du programme de recherche que nous souhaitons développer dans ce territoire riche d’expérimentations et de redéfinitions politiques et sociales. Dans le contexte particulier d’un pays en situation de post-conflit, post-crise, plusieurs aspects nous apparaissent comme des pistes de recherche aussi bien artistiques que politiques et environnementales. Par exemple, le paradoxe de la préservation qu’a pu générer l’isolement du pays : que faire aujourd’hui pour envisager un développement raisonné ? Dans un contexte de développement rapide comme celui de Bogota, les enjeux environnementaux sont nombreux. Lors du voyage d’étude, nous projetons des temps de rencontre et de participation à des chantiers avec des artisans locaux, des architectes et des chercheurs, dans le cadre desquels nous souhaitons en particulier :
- Explorer les enjeux environnementaux et écologiques en milieu urbain, dans la ville de Bogota et sur les plateaux environnants : approvisionnement et le cycle de l’eau, écologie urbaine, écologie personnelle, etc. dans le cadre d’un temps de travail en commun avec des étudiants de l’UPN, avec des artistes, sociologues et scientifiques colombiens.
- Échanger avec des organisations de protection de la forêt tropicale andine Permacultura Colombia et Passiflora.
- Questionner les moyens de valoriser les qualités et savoir-faire ancestraux et spécifiques des artisans de condition modeste (pratique de la maçonnerie en terre, taille de pierre, …), tout en prenant en compte les conditions de travail et en envisageant leur place au sein des organisations locales, régionales, etc.
- Étudier et expérimenter les savoir-faire : leur modernité, l’actualité des techniques de construction traditionnelles en terre. Dans ce cadre, nous participerons à un chantier pour appréhender des techniques de construction en terre et les valoriser au regard des enjeux écologiques et thermiques dans le domaine de la construction d’aujourd’hui et de demain.
- Effectuer une approche raisonnée de l’utilisation des ressources et de l’aménagement du territoire.
- Questionner les modes d’éducation, le partage et à la transmission des savoirs, leurs enjeux étendus à toutes les couches de la société, à tous les âges et à toutes les pratiques.
Partenaires :
- Convention mise en place avec l’UPN Universidad Pédagogica Nacional, Bogota, sessions de travail et collaborations avec enseignants et étudiants colombiens
- UIS Universidad Industrial de Santander, Bucaramanga
- Artepolis, centre de résidence artistique, Barichara
Rencontres :
à l’ENSA :
- Liliana Sanchez et Cristina Consuegra, artiste et anthropologue colombiennes en résidence au CIAP Vassivière, le 4 oct. 2017 à l’ENSA
- Abdou Oudjedi en février, film documentaire sur conflit région de Barichara
en Colombie (en projet) :
- Daniel Nieto Sotomayor, sociologue, Permacultura Colombia et Passiflora, Subachoque
- FLORA ars + natura, centre d’art Bogota
- Liliana Sanchez et Cristina Consuegra, artiste et anthropologue, Bogota
- Marcos Avila Forero, artiste
- Simon Velez, architecte
- Collectifs Arquitectura Expendida, Laagencia
- Natalia Rey Cuellar, architecte, Barichara
- Raúl Moreno Cárdenas, fondation Tierra Viva
- …
Projets connexes pour financer le voyage :
- Opération Café Colombie à l’école
- Lancement crowfounding
TENDE – VALLÉE DE LA ROYA – NICE
COLLOQUE “ART ET PROTECTION DE LA NATURE”
HORIZONS GÉOGRAPHIQUES
Du 20 au 28 juillet 2018 à la Gare de Felletin en Creuse, L’ARC Expérience du territoire participe à “ Horizons géographiques “ organisés par Quartier Rouge à Felletin.
PRATIQUES COLLECTIVES AUTOUR DE L’ACTUALITÉ ET DE LA GÉOGRAPHIE
à la Gare de Felletin en Creuse
Un événement auquel participent les étudiants de l’Atelier de recherche et de création « Expérience du territoire » : Charlotte Alves, Camille Allemand, Anna Haillot, Siméon Droulers, Louis Zerathe, Raphaël Merlet, Madeleine Saraïs, Alice Colin, Julien Salban-Crema, , Mellie Branchereau , Anna Bourrec, Mathieu Gaspar et Rémy Chaumel.
→ Télécharger le programme
FÊTE COLOMBIENNE à l’ENSA Limoges
Au programme :
- 18h00: Inauguration de la soirée et présentation du travail de l’Atelier de Recherche et de Création ARC Expérience du territoire / ce qui arrive
Cette soirée est l’occasion pour l’équipe de l’Atelier de Recherche et de Création Expérience du Territoire, ce qui arrive de l’ENSA Limoges de partager publiquement ses productions artistiques et éditoriales, individuelles et collectives, accompagnées d’échanges et discussions sur les questions rencontrées lors de ses déplacements en Colombie et ailleurs.
- 18h30 : Projection du film EnQuête de Paix,
suivie d’une discussion avec une partie de l’équipe du film
L’ensa Limoges accueille l’association ARTEPOLIS pour cette soirée qui clôture un cycle de projections publiques et d’interventions dans des établissements scolaires de la Région (Brive, Tulle, Bort-les-Orgues, Guéret, Felletin, Eymoutiers, Limoges et Châteauroux).
EnQuête de Paix (1h20), narre une histoire de paix dans un village colombien.
Ce film pose la question de la paix et enquête sur les origines culturelles de la violence.
Il a reçu en Colombie, comme en France, le soutien des institutions régionales de Santander et de la Nouvelle-Aquitaine.
La projection sera suivie d’un moment d’échange avec Abdou Oudjedi (réalisateur), Rafael Villamizar (membre de l’équipe de réalisation), Francisco Aparicio qui a vécu enfant dans le village où se situe l’action du film EnQuête de Paix – Économiste de formation, aujourd’hui il est impliqué dans des projets gouvernementaux pour le développement économique des régions qui ont été très marquées par le conflit actuel – et Diana Aguierre – Elle a vécu 12 ans chez les FARC. Parmi ses missions chez les FARC, elle a été en charge de la propagande. Elle a déserté en 2011.
- 21h00 : Concert du groupe Doña Amelia y su combo
… pour finir la soirée : sélection dansante Colombienne par les étudiants de l’ENSA Limoges avec, sur place, petite restauration et boissons !
Ci-après, un extrait du film : EnQuête de Paix
L’ARC en 2016-2017
Ce qui arrive
Quand on parle de territoire, on ne parle pas seulement de géographie physique. S’il y a bien quelque chose en effet de cela – un territoire, c’est bien sûr un certain relief, une certaine composition des sols, des caractéristiques climatiques, etc. –, il en va aussi et surtout de géographie humaine : il s’agit d’un lieu ou d’un ensemble de lieux, construits, déconstruits reconstruits, aménagés, à certains moments ou à d’autres, dans certains buts ou dans d’autres. Bref, il s’agit aussi et surtout d’histoire. Un territoire, c’est toujours la manifestation concrète – au sens où c’est la manière dont cela prend forme, dans le détail même de ce qui fait la vie quotidienne – d’intérêts économiques, idéologiques et politiques. Mais si, en tant que tel, un territoire ouvre donc un champ donné de possibles – celui qu’autorisent, précisément, les intérêts en question –, on comprend également qu’il en ferme d’autres par le même coup. Tant et si bien qu’une critique de l’ordre établi économique, idéologique et politique – de fait, il n’a pas grand chose pour plaire ! – ne saurait se passer, sans doute, de s’intéresser à ce niveau-là. Bien mieux, peut-être doit-elle surtout s’y concentrer, si elle ne veut pas rester abstraite, si elle ne veut pas demeurer sans cesse reportée, sans cesse ajournée à des lendemains qui chantent, qui en réalité déchantent. Et si changer le monde, c’était d’abord changer la vie quotidienne ? Et si changer la vie quotidienne, la réinventer, la recréer de manière plus heureuse, c’était d’abord réinvestir le cadre qui la détermine, ce territoire où elle a lieux, le détourner, se le réapproprier ? Du moins sont-ce les thèses et les hypothèses qu’on se propose ici d’interroger et d’expérimenter.
Sont concernés, les étudiants en année 3, 4 et 5.
Enseignants
¬ Vincent Carlier, volume, sculpture
¬ François Coadou, sciences humaines
¬ Nicolas Gautron, graphisme – coordinateur 2ème et 3ème années Art
Déroulé
Séquence 1 : Dérive sur le plateau de Millevaches (et au-delà ?)
Inventée par Guy Debord et Ivan Chtcheglov au cours de l’été 1953, la pratique de dérive consiste à expérimenter autrement l’espace – un territoire – hors des sentiers balisés de l’utilité économique, sociale et politique (cf. Guy Debord, « Théorie de la dérive, Les Lèvres nues, n°9, décembre 1956, p. 6-10). Initialement déployée par les lettristes et situationnistes dans l’espace de la ville, on se propose ici de l’étendre méthodiquement à l’espace rural.
Prenant pour point de départ le village de Tarnac, on se laissera porter, à la faveur des rencontres et des ambiances successives, à travers la plateau de Millevaches, terre marquée, historiquement, par la Résistance (cf. Georges Guingouin, Quatre ans de lutte sur le sol Limousin, Paris, Hachette Littérature, 1974) et par les utopies (cf. Utopies en Limousin, Limoges, Les Ardents éditeur, 2014).
Séquence 1 / du 7 au 10 novembre 2016
En ce mois de novembre, une quinzaine de personnes ont passé une semaine à écumer les associations de la montagne limousine… Ce n’étaient pas des touristes, mais des étudiants et trois professeurs de l’École nationale supérieure d’art de limoges, qui venaient dans le cadre de leur atelier de recherche en art autour de la notion de « territoire ».
Ils sont venus à Radio Vassivière le dernier jour de leur périple…
Écoutez-les !
Annexe 1 / Semaines du 14 novembre 2016, du 27 février et 15 mai 2017 / Workshop « Une École d’art en 2017 » avec Formes Vives :
Modesta collective – une proposition divertissante pour une école d’art de son temps, 150 ans après la naissance du Capital (et de l’école d’art de Limoges).
Nous proposons de prendre le chemin de l’école à la ferme, avant de revenir à l’école. Nous créerons un collectif, pour vivre et travailler ensemble, un kibboutz nomade, d’artistes curieux et touche-à-tout, un début de bolo’ dont l’objet est d’ouvrir une voie personnelle, une voie que vous pourrez appeler par exemple école d’art si vous le souhaitez. Nous inventerons des formes ensemble, ici et là, utiles et inutiles, surprenantes et ambitieuses, nous croiserons les pratiques, nous préparerons des fêtes, nous nous enivrerons de lectures, de rencontres, de banquets, nous travaillerons la terre comme nous bricolerons des machines, nos vies en sortiront transformées — ce que nous ne manquerons pas de vous faire partager. Atelier Formes Vives (mai 2016).
→ MAIS QUE S’EST-IL PASSÉ CETTE SEMAINE LÀ…
Annexe 2 / Semaine du 12 décembre 2016 / Workshop avec Philippe Robert « Le déplacé »*
Partant du constat qu’on parle d’une maison d’édition, la supposition initiale de ce workshop est qu’éditer a quelque chose à voir avec habiter. Mais comme il y a plusieurs manières d’habiter le monde, il y a peut-être plusieurs manières d’y éditer. À l’idée de maison d’édition – avec ce que cela suppose, entre autres, d’immobilité, d’ancrage dans un lieu, et pas un autre, on voudrait ici substituer celle de cabane d’édition, avec ce que cela peut impliquer, par contre, de possibilité de se déplacer. Au cours de ce workshop, qui se terminera par une restitution publique, vendredi 16 décembre 2016, dans le cadre de Co-Libris, on proposera donc de partir de cette notion de déplacement, ou mieux, car elle est peut-être plus ambiguë, et par-là plus riche, de celle de déplacé.
Séquence 2 / Semaine du 18 avril 2017 : Architecture vernaculaire, auto construction
À partir des réflexions (rencontres, hypothèses, envies, opportunités…) menées pendant les premières phases de l’ARC, un chantier de construction vernaculaire sera lancé, pour expérimenter en action les notions convoquées (détourner, se réapproprier, habiter…). En plus de ces séquences et annexes, l’ARC programmera des séances courtes (une ou deux heures, une demi-journée, une journée) pour des discussions, projections, conférences.
Voyage d’études en Colombie
Un voyage à Barichara (Colombie), en partenariat avec Artepolis et l’Université Santo Tomas de Bucaramanga. Du fait de ses spécificités topographiques, la région de Barichiara est longtemps restée à l’écart des grands axes de communication colombiens. La région a conservé des savoirs faire locaux de construction en terre. Des techniques comme la tapia pisada ou le bahareque ont traversé le temps, grâce à une transmission de maestro à maestro. Aujourd’hui encore, la région résiste en partie à la standardisation de la construction rapide et bon marché et conserve une culture architecturale locale très spécifique qui s’accorde avec bon nombre de nos préoccupations globales : bilan écologique exceptionnel de la terre, usage de ressources locales et réemploi de matériaux…
Depuis le 29 mars et jusqu’au 16 avril, l’ARC Expérience du Territoire, expérimente les terres de Colombie.
Nouvelles du 30 mars 2017 :
Notre corps est une planète, première rencontre avec le père noël bleu avec un enfant de 12 ans à l’intérieur.
Première journée : rencontre avec le Doyen et la responsable des relations internationales de la Universidad Pedagogica de Bogota (une des 5 Universités publique de Bogota, 30 000 étudiants), qui sont très enthousiastes.
como como lo que como ? Como ?
Ici se prendre dans les bras est important. S’engager aussi. On apprend la permaculture du corps. Patchama.
Avis : il y a des restaurants végétariens, beaucoup.
Comment être dans un territoire, quel rapport à l’environnement, comment vivre ensemble et quelle est la place de l’art là dedans, est ici une préoccupation essentielle. On est bien contents.
On a trouvé des empanadas au fromage mais c’était pas facile.
La tribulacion en Bogota
Nouvelles du 4 avril 2017 :
Buenos dias el grupo de investigation “experiencia del territorio, lo que ocurre”, y los otros amigos.
Nous allons bien.
Nous sommes à Barichara depuis dimanche. Super accueil. Il fait très chaud maintenant. Les problèmatiques sont très différentes de celles de Bogota. On est ici dans un territoire rural assez isolé, avec des nouveaux ruraux et des claro locaux.
On prépare le terrain.
Nous effectuons un tour de rencontres des artisans.
Nous avons rencontré :
Une fabricante de chapeaux,
Un tisserand,
Un atelier de fabrication de papier,
Un constructeur de meubles, maisons, et sculptures,
Un architecte,
Des tailleurs de pierre,
Des fabricants de tuiles romaines,
Des maçons qui font de la construction en terre,
Nous avons identifié (et nous verrons) :
Des céramistes,
Une vannière,
Une designeuse,
Des gens qui nous parlent de l’histoire de ce territoire, des conditions et projections sociales de travail, des organisations collectives.
Ça avance.
On voit ça en rentrant mais ça va être chouette !
La tribulacion, c’est une équipe pédagogique, Nicolas Gautron, Vincent Carlier, Jérémie Garry ; une étudiante, Anna Bourrec ; accompagnés de Abdou Oudjedi, créateur du projet et président de Artepolis (Centre de convention et de formation pour l’art et la culture à Barichara, en Colombie. Artepolis est un espace de rencontre et de communication pour des femmes et des hommes de différents pays et de cultures différentes, car, tout simplement, échanger et se comprendre pour mieux vivre ensemble sur cette planète partagée, est une nécessité).
Des images abajo y tambien aqui
Encore un projet pour 2016-2017 …
Trois journées d’étude sur Henri Lefebvre, à Limoges et à Lille, en partenariat avec l’UMR STL (Lille 3, Lille 1, CNRS).
Invités possibles : Etienne Balibar, Rémi Hess, Pierre Macherey, Patrick Marcolini, Frédéric Thomas.
L’oeuvre d’Henri Lefebvre (1901-1991) demeure aujourd’hui encore largement méconnue dans le champ philosophique contemporain. Né en 1901, proche un temps du surréalisme, dans les années 20, avant de s’affirmer, dans les années 30 et 40, comme une figure clé du marxisme en France – mais d’un marxisme critique – il fut par la suite victime, pour ce qui est de sa carrière et de la diffusion de sa pensée, de sa liberté d’esprit, au niveau politique et théorique, au moment où le parti communiste, en France, s’entêtait quant à lui dans une certaine fidélité à Staline. C’est l’époque – la fin des années 50 – où ses recherches croisent celles de l’Internationale situationniste, sur le rapport entre vie quotidienne et milieu, ou la conception de la révolution comme une fête, et s’orientent du côté de la recherche sociologique. Enseignant à Nanterre, il sera l’une des sources intellectuelles de mai 68. Ces journées d’étude se proposent de revenir sur les différentes facettes de cette oeuvre singulière et féconde.
Une édition des actes de ces journées d’étude (en partenariat avec les éditions Art Book Magazine)
Une édition-synthèse des recherches menées pendant l’ARC
Projets
L’ARC inaugure, en 2016-2017, un cycle de deux ans, qui se prolongera en 2017-2018.
Bibliographie
- Comité invisible, L’Insurrection qui vient, Paris, La fabrique, 2007.
- Comité invisible, À nos amis, Paris, La fabrique, 2014.
- Comité invisible, Maintenant, Paris, La fabrique, 2016.
- Guy Debord, Œuvres, Paris, Gallimard, coll. Quarto, 2006.
- Habiter poétiquement le monde, Villeneuve-d’Ascq, Musée d’art moderne Lille Métropole, 2010.
- Internationale situationniste, Paris, Fayard, 1997.
- Henri Lefebvre, Critique de la vie quotidienne. Introduction, Paris, L’Arche, 1958.
- Henri Lefebvre, La Production de l’espace (1974), Paris, Anthropos, 2000.
- Marcel Mariën, L’Activité surréaliste en Belgique, Bruxelles, Lebeer-Hossmann, 1979.
- Raoul Vaneigem, Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations (1967), Paris, Gallimard, coll. « folio actuel », 1992.
- Raoul Vaneigem, Le Livre des plaisirs (1979), Bruxelles, Labor, 1993.
- Raoul Vaneigem et Gérard Berréby, Rien n’est fini tout commence, Paris, Allia, 2014.
L’ARC en 2015-2016
Réfléchir ce qui arrive
Cet atelier s’inscrit en prolongement de l’ARC Expérience du territoire développé à l’école depuis 20XX.
Il prolonge les questions abordées de perception, représentation et relations au monde.
Il fait suite également à différentes préoccupations et modes opératoires engagés l’année passée où l’édition (au sens large de produire une forme publique, faire paraître, publier, afficher, envoyer, porter la voix, diffuser, transmettre, échanger, rendre public…) a joué un rôle actif en accompagnement des projets et de la recherche : l’édition comme outil d’expérience et d’exploration du territoire, qui projette, interagit, restitue, met en commun.
Enseignants
¬ Vincent Carlier, volume, sculpture
¬ Nicolas Gautron, graphisme – coordinateur 2ème et 3ème années Art
¬ Sonia Marques, création multimédia
Éditer comme acte graphique
Le graphisme joue un rôle actif à plusieurs niveaux :
- comme interface, passeur entre un domaine et un public, lecteur…
- un graphisme qui reçoit, interprète, remet en jeu
- qui accompagne, participe, influe sur les projets
- un graphisme partagé, collectif, qui donne les outils, donne la parole
D’un graphisme actif, cette notion se concentre aujourd’hui sur l’acte d’éditer.
L’édition définie comme le bras armé, agissant, pensant du graphisme.
Éditer pour rendre visible, rendre public, exposer, mettre en partage, en débat.
L’édition comme outil à chaque étape du projet :
- l’édition comme prémisse, qui précède l’action, pose un contexte, une partition, croise des hypothèses
- l’édition qui accompagne, commente en direct (une transcription permanente de tout), constate, révèle, rend visible, contribue à une lisibilité, à des circulations, articulations, orientations
- l’édition qui restitue, rend compte, assemble, compile, fait sens, produit encore.
Faire avec
L’édition toujours au service de, en relation avec différents domaines, sujets, groupes, communautés, pratiques, besoins : éditer un projet, une expérience, un territoire, un fait, un état, une situation, une actualité… Confronter le graphisme à d’autres pratiques, amorcer des chantiers, créer des rencontres, solliciter des collaborations pour éditer ensemble.
→ Voir → Faire Avec
Réfléchir ce qui arrive
L’ARC Réfléchir ce qui arrive pose l’édition comme outil pour appréhender le monde.
Quelle relation au territoire, à l’environnement social, économique, géo-politique…, à ce qui nous entoure, à ce qui se passe, au quotidien, aux événements.
Comment nous recevons, interprétons et renvoyons ce qui arrive.
Qu’est-ce que nous percevons et comment nous agissons.
Comment le graphisme et l’édition occupent un rôle actif comme interface, passeur, interprète et acteur.
= = = = =
PROGRAMME 2015-2016
Phase 1 : 2-6 novembre 2015
Phase 2 : 14-18 décembre 2015
Phase 3 : 22-26 février 2016
Phase 4 : 2-4 mai 2016
L’ARC en 2014-2015
ici et partout à la fois
Unité d’enseignement : problématique et méthodologie de la recherche
Enseignants :
¬ Nicolas Gautron, graphiste
¬ Vincent Carlier, artiste
Contenu :
Longtemps définis par des limites ou des frontières, le territoire est aujourd’hui un concept pluriel et évolutif qui peut désigner une multitude d’espaces ou de contextes.
L’idée est aujourd’hui partagée qu’aucun territoire n’est donné, mais qu’il est construit, soit par l’expérience de ses acteurs soit par les structures sociales et spatiales plus lourdes et plus complexe qui le font.
Dans leur Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Jacques Lévy et Michel Lussault nous disent que le territoire est un agencement de ressources matérielles et symboliques capables de structurer les conditions pratiques de l’existence d’un individu ou d’un collectif social et d’informer en retour cet individu ou ce collectif sur sa propre identité.
On pourrait poursuivre en remarquant que les acteurs ou les structures qui construisent un territoire sont aujourd’hui de plus en plus mobiles. A l’heure de la mondialisation, il est important de relier la notion de territoire à celles de mobilité et de mise en réseau (des biens, des personnes, des savoirs, des cultures…).
Dans un premier temps, il s’agira de mettre en œuvre un laboratoire d’analyse du territoire qui nous est proche. Par des démarches d’observation, d’exploration, et d’analyse, nous questionnerons nos rapports au territoire(s) investis, afin d’en dégager des approches personnelles et collectives. Comment se positionner ? Quel(s) rôle(s) à jouer ? quel(s) rôle(s) à inventer ? Le dépaysement sur le territoire très proche.
En parallèle, nous ne pourrons pas nous contenter d’une simple mise en expérience spatiale ou contextuelle détachée des moyens et préoccupations actuelles. Il sera donc envisagé le développement d’une exploration du ailleurs, pour l’instant localisée ici,
comme un premier voyage immobile. Quels liens à mettre en place ? Comment ? Vers où ? Vers quoi ? Avec qui ? Cette étape s’inscrira comme la préparation d’un possible déplacement à venir.
Objectifs :
- Expérimenter toutes les étapes d’un travail de recherche par leur mise en œuvre directe,
collectives et partagées. - Inventer les modes de restitutions et de diffusion de la recherche, qu’elle soit aboutie ou en cours.
- Se risquer positivement à la mise en question et à l’invention de la recherche en art, en explorant son caractère expérimental, prospectif et non formaté.
- Susciter une prise d’autonomie professionnalisante des étudiants grâce à leur participation à toutes les étapes du travail (identifier et trouver les moyens pour chaque étape, de la définition à la restitution du projet).
- Développer la transversalité et la complémentarité entre les étudiants par la mise à profit de leur différents cursus (art, design, ccic).
- S’interroger sur le rôle de l’artiste aujourd’hui et son rapport au monde.
Références documentaires :
- ARDENNE Paul, un art contextuel, Flammarion, 2002
+ Conférence de Paul Ardenne le 16 octobre à l’ensa. (Présence obligatoire) - KOOLHAAS Rem, Junkspace, Payot, 2011
- ICI MÊME [Grenoble], Les paysages étaient extraordinaires, Tous travaux d’art, 2004 194/202
- FRIEDMAN Yona, Manuels Volumes 1 à 3, CNAI, 2009
- Documentation rassemblée sur le site de la bibliothèque de l’Ensa, rubrique Arc Expérience du Territoire
Modalités :
1er semestre
Semaine 46 / du 12 au 14 novembre 9h-18h
Semaine 51 / du lundi au vendredi / 9h-13h et 14h-18h
Semaine 7 / du lundi au vendredi / 9h-13h et 14h-18h
Évaluation :
- Implication et investissement dans les différentes phases de la recherche. Qualités des
réalisations. - Capacité d’analyse, de communication et de restitution.
- Qualité de l’appropriation du travail en regard du projet personnel développer par l’étudiant en phase projet.
Sont concernés :
les années 3, 4 et 5 art et design / Master 2 CCIC